L'être

999 mots 4 pages
Les individus ont souvent tendance à acquérir une certitude immuable sur certaines choses. Cependant, le texte «Les Méditations», porte une réflexion sur les raisons d’être du doute et, par le fait même, que tout ce dont nous pouvions être certain précédemment n’est plus que doute et incertitude. On ne peut distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas. En effet, personne ne peut savoir si ce que l’on voit est vrai, car il est possible que ce soit entièrement le fruit de notre imagination. Cependant, ce dernier texte assure une seule réalité : la seule chose dont nous ne pouvons douter est notre conscience, car à partir du moment lors duquel le Sujet doute, c’est qu’il pense et, si l’on pense, l’on existe. Dans le texte suivant, il sera question de la position de Hegel et Sartre par rapport à ces méditations et aux risques de solipsismes mentionnées dans celles-ci. Dans un premier temps, ces deux philosophes posent un jugement en ce qui relève de qui est-ce qui décide de la certitude de notre propre existence. Par la suite, ces derniers se questionnent à propos de si c’est Moi qui décide de notre propre essence, de celle d’autrui et de son existence.

Sartre a parfois des positions qui s’accordent à propos de ce qui porte sur la conception cartésienne du «Cogito» dans «Les Méditations». D’abord, Hegel et Sartre suivent le même ordre d’idées en ce qui a trait à la certitude de notre propre existence. D’une part, Hegel affirme que le fait d’éprouver un désir est une manifestation de l’existence. Au départ, l’homme éprouve un désir de survie, un désir animal. Le fait de vouloir combler ses besoins naturels pour se maintenir en vie démontre littéralement qu’il est vivant et, ainsi qu’il existe. Cependant l’être qui ressent ce désir animal n’est pas conscient de soi, c’est seulement un sentiment. D’autre part, dans le cas de l’être pour-soi de la théorie de Sartre, le sujet est conscient de sa présence. Comme Descartes explique dans «Les Méditations», l’être

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