Selon cet ouvrage l’acteur ne peut pas exister en dehors du système, puisqu’il va permettre de définir la liberté de l’acteur et la rationalité qu’il va utiliser dans ses actions. Ainsi le système ne peut exister que par la présence de l’acteur puisque c’est le seul qui peut donner vie au système et qui peut le changer. En comparant ces deux termes là, on va donner naissance aux contraintes de l’action collective ou l’action organisée.
Avant de parler de ces contraintes là, on va définir d’abord c’est quoi une action collective et aussi une organisation.
L'action collective correspond à l'action commune ou concertée des membres d'un groupe en vue d'atteindre des objectifs communs, utilisant des ressources soumis à des contraintes et dans lequel s’exercent un pouvoir et des mécanismes de coordination permettant la réalisation de l’objectif. L'action collective peut se dérouler dans de nombreux domaines dans le monde du travail bien sûr mais ailleurs aussi. Elle peut se faire dans un cadre local, limité comme dans une entreprise, mais aussi dans le cadre mondial avec les manifestations altermondialistes.
Tandis qu’une organisation est un groupe d'individus qui présente la particularité d'être structuré. Lorsqu'il s'organise, le groupe se dote de règles et choisit un statut juridique. Selon CROZIER, l’organisation est une réponse au problème de l’action collective.
Il faut savoir d’abord que l’action collective n’est pas un phénomène naturel, c’est un construit social ou artefact humain, c'est-à-dire un objet artificiel construit par l’homme, et manipulé par la race humaine.
Donc, l’organisation est un construit humain, traversé par des flux, réagissant aux variations de l'environnement. Ces ajustements ne sont pas naturels ni prédéterminés: ils sont aussi construits, par les acteurs, au fil des opportunités qui se présentent. Ces ajustements entre acteurs se font selon un modèle particulier qu'ils ont contribué à construire et qui leur permet de résoudre les