L'anader
Avant la création de l’ANADER, l’encadrement agricole était assuré par la SATMACI (café cacao), la SODEPRA (élevages), la CIDV (cultures vivrières et horticoles), la PALMINDUSTRIE (palmier à huile), la CIDT (coton), la SAPH et l’APPH (hévéa).
L’encadrement de la pêche, de la pisciculture et les aménagements ruraux étant dévolu aux Ministères en charge de l’Agriculture, des Eaux et Forêts et des Productions Animales et Halieutiques.
Ce système d'encadrement bien qu’il ait hissé la Côte d’Ivoire à des rangs honorables de production au plan mondial (exemple du cacao, du café, du palmier à huile et d’autres cultures) présentait des faiblesses qui ont nécessité une réforme. Parmi ces faiblesses l'on peut citer:
• les surcoûts de fonctionnement liés à la duplication des structures d’encadrement qui intervenaient chez le même exploitant ;
• les coûts de structure et de fonctionnement globaux très élevés et en disharmonie avec les ressources financières affectées par l’Etat au secteur agricole ;
• la diversité des statuts des structures d’encadrement agricole ;
• l’absence de décentralisation des centres de décision constituant une réelle pesanteur ;
• la faible implication des organisations professionnelles agricoles dans l’orientation des politiques et la fourniture des services agricoles.
Grâce à l’appui technique et financier des bailleurs de fonds dont la Banque Mondiale, la Côte d’Ivoire s’est engagée au début des années 1990, dans un vaste Programme d’Ajustement Structurel (PAS) touchant tous les secteurs, suite à la crise économique liée à la mévente du café et du cacao.
Au niveau du secteur agricole, la mise en œuvre du PAS s’est faite à travers le Projet National d’Appui au Service Agricole (PNASA) avec trois (3) objectifs principaux :
- la rationalisation et la décentralisation des services agricoles par la création et la mise en œuvre d’une structure unique d’encadrement;
- le renforcement des capacités du Ministère de