L'antiquité
Une hypothèse avance que la région aurait dépendu au ier siècle av. J.-C. de la tribu des Santons qui l'auraient accordée aux Helvètes lors de leur projet de migration. Cette migration fut le prétexte de la Guerre des Gaules. L'autorité romaine l'aurait donnée ensuite comme chef-lieu aux Bituriges Vivisques, fraction des BiturigesN 1, qui se seraient donc installés sur le site1 après la conquête de César. L'autre hypothèse avancée est l'installation au iiie siècle siècle avant Jésus-Christ d'un groupe de la puissante tribu gauloise des Bituriges venus contrôler le commerce de l'étain2. On est alors au iiie siècle av. J.-C. ; BurdigalaN 2,N 3 en latin. Les Bituriges Vivisques (littéralement « Bituriges déplacés »)[réf. souhaitée]N 4, sont un peuple gaulois issu de la région de Bourges qui contrôlait, depuis le port intérieur, le trafic de l'étain amené d'Armorique et de Bretagne (Grande Bretagne).
Ils plantent des vignes sur les bords de la Garonne et introduisent un cépage d’origine albanaise, résistant au climat océanique et aux conditions géologiques de la région, la « biturica ».
Le premier emplacement est situé à l'embouchure de la Devèze, un affluent de la Garonne, proche de la Gironde. La naissance de Bordeaux n'est pas liée aux qualités du site, car, ville d'embouchure située sur une avancée du plateau landais, elle est longtemps cernée de marais pestilentiels. C'est précisément ce sens de « marais boueux » que conserve encore de nos jours une rivière appelée Eau Bourde passant au sud de la ville.
En 56 av. J.-C., est accueilli à Bordeaux le lieutenant de César, Publius Crassus et, en 52 av. J.-C., Bordeaux accueille le premier urbanisme romain. Le cardo et le decumanus (aujourd'hui rue Sainte-Catherine et rues