L'argent, unificateur ou divisionnaire?
Ainsi, Marx pose l’argent comme unificateur et divisionnaire, la question est de savoir dans quelles mesures l’un prédomine sur l’autre. Pour répondre à cette question, nous utiliserons les œuvres au programme et plus particulièrement le pièce de Molière l’Avare.
Dans une première partie, nous verrons que l’argent est tout puissant et sans essence. Ensuite nous montrerons que l’argent est créateur de liens à différentes échelles. Enfin dans une troisième et dernière partie nous verrons que l’argent peut aussi être divisionnaire et pervertisseur.
Pour commencer, nous allons voir que l’argent est tout puissant et sans essence.
L’argent est pur et sans attache, il peut prendre de nombreux visages selon l’usage que l’on en fait . Il n’est ni bon, ni mauvais, c’est son détenteur qui lui donne son usage et par ce biais sa caractéristique. Comme le dit Simmel, l’argent permet tous les choix : dans l’Avare de Molière, Harpagon et Anselme ont des comportements opposés vis à vis de l’argent qui prend alors différentes facettes, destructeur dans le cas du maître de maison, il peut aussi être créateur avec Anselme qui résout les problèmes de dépenses. Dans l’Argent de Zola, Hamelin s’en sert pour ses projets tels que la ligne de chemin de fer au