L'art du pinceau dans la littérature:

Curieux objet littéraire que cet Art français de la guerre! Oui, je peux parler d'objet...
Au début de l'année je ne comprenais pas pourquoi notre professeur de français nous parlait d'objet littéraire pour des textes mais en lisant ce gros pavé j'ai compris... et voilà que je m'aventure plus loin dans la réflexion pour vous en parler. J'ai commencé ce livre curieuse, oui, curieuse du titre plus particulièrement et du nombre de pages mais j'aime lire et prenant mon courage (et mon livre) à deux mains je me suis aventurée dans ce chemin sinueux et là j'ai compris ce titre si mystérieux « Art Français de la guerre ». Paraissant dans une rentrée servant d’ordinaire de piste d’atterrissage aux auteurs confirmés, ce roman d' inauguration va lui servir de piste d'envol, Ce livre, mélange de genres, essais et fictions, met en scène deux personnages très opposés. Un trentenaire anonyme, Monsieur quelconque, se découvre une nouvelle passion: la peinture. Voulant apprendre l’art du pinceau auprès d’un maître, il rencontre par hasard sur un marché un vieil homme se débarrassant de ses anciennes toiles d'une profondeur extrême. Et reconnaissant le talent malgré la vieillesse des oeuvres il lui demanda ardemment de lui apprendre l'art du pinceau.
Entre l’homme et Victorien Salagnon, c'est ainsi que se nomme l'anonyme à la trentaine, naît alors une relation complice, basée sur de sérieuses discussions. Salagnon apprendra donc au jeune homme l’art de la peinture. En échange, il lui demande d’écrire son histoire, celle d’un vétéran de l’armée à la retraite, qui a vécu toutes les grandes batailles militaires de la France. Des tranchées de la seconde guerre aux tortures de la guerre d’Algérie en passant par les paysages boueux d’Indochine, l’autoproclamé “narrateur” nous replonge dans la « guerre de vingt ans » menée par le vieil homme, aujourd’hui