L'assommoir
Extrait du chapitre XII du roman de Zola, maître du naturalisme. C’est l’avant-dernier de l’œuvre qui verra la mort de l’héroïne du roman, Gervaise. Ici, elle nous est présentée à demi mourant de faim sur les boulevards parisiens, réduite à tenter de se prostituer pour survivre. C’est le soir de la paie pour les ouvriers. Structure du passage : ligne 1 à 20 : l’animation du soir, à Paris, sur le boulevard ; ligne 20 à 30 : l’Assommoir et sa clientèle.
Ici, la description n’est plus une pause, à l’inverse des fragments précédents : elle est articulée avec le récit
; les personnages, au même titre que le narrateur, la prennent en charge.
Développement des axes :
I. La polyphonie narrative : plusieurs voix se font entendre (il faut faire des citations).
A) La voix du narrateur : au début et à la fin du texte, élargissant la vision.
B) La voix des ouvriers en bordée : vocabulaire populaire et vision méliorative du cabaret (discours indirect libre et discours direct).
C) La voix des bourgeois : vocabulaire péjoratif, moralisateur (citer).
II. Un reportage social : c’est le propre du naturalisme, les " basses classes " sont les héroïnes de l’histoire. Tout est restitué avec le plus d'exactitude possible.
A) Les lieux de loisir des ouvriers du temps : à préciser.
B) Les distractions des ouvriers : manger, boire, danser (citer).
C) Le langage du peuple : la " langue verte " ou argot (citer des exemples, en précisant la ligne). Le narrateur prend soin toutefois de rester compréhensible.
III. Par-delà la description, la vision et le combat :
A) La description s’élargit en symbole : c’est la fonction symbolique de la description. Penser à l’évocation du ciel nocturne, l’élargissement de la perception au-delà du visible, la transformation de la scène en " vision ". Il est significatif que la scène soit située temporellement de l’ombre qui avance à la nuit totale. B) Les plaisirs des