L'assurance vie un enjeu majeur pour les banques
A – Quelques chiffres (parts de marché, PNB, fidélisation …) : Annexes n°1 et n°2
A fin février 2010, les cotisations collectées atteignent 27 milliards d’euros, soit une hausse de 16% par rapport aux deux premiers mois de l’année précédente. Cette hausse est à relativiser car la collecte des deux premiers mois de l’année 2009 était en forte baisse.
A fin juillet, la croissance de la collecte se stabilise à 8% et atteint 92 milliards d’euros.
Les épargnants privilégient les supports euros avec 79,7 milliards d’euros investis depuis début 2010 (+6%), soit 87% de la collecte. En effet, la collecte sur les supports Unités de Compte (UC) ne s’établit qu’à 12,3 milliards d’euros (+18%).
Les prestations versées depuis début 2010 est en progression de 4% à fin juillet, soit un montant total de 53,2 milliards d’euros.
La collecte nette s’établit donc à 38,8 milliards d’euros.
L’encours des contrats d’assurance vie (provisions mathématiques et provisions pour participation aux bénéfices) progresse de + 8% sur un an, à 1 308 milliards d’euros.
Le marché est mûr avec 12,5 millions de particuliers possédant une assurance vie mais il est handicapé par l'impact des réformes fiscales (loi Tepa, RSA, coup de rabot sur les niches fiscales de la part du gouvernement, réforme du 1er aout 2010 concernant les taux garantis…). C’est pourquoi, pour relancer la collecte et recycler les fonds issus des contrats arrivés à maturité, les acteurs jouent la carte de l'innovation commerciale et de l'extension de leurs réseaux de distribution.
Trois grandes catégories d'acteurs s‘affrontent : - les bancassureurs bénéficient d'un avantage concurrentiel à travers la force de frappe que représentent les agences bancaires ; - les assureurs traditionnels, de leur côté, recourent à la multidistribution en étant notamment les fournisseurs privilégiés des CGPI et des sites d'assurance vie en ligne ; - les mutuelles proposent