L'autorité
L’autorité en questions.
I/ Introduction.
Freud, fin 19e « le moi n’est pas maitre en sa maison », c’est-à-dire qu’une part de ma vie m’échappe, et cette part c’est l’inconscient.
Dans les relations avec les enfants il y a un décalage entre les apports théoriques et le terrain. Ceci car il n’existe pas d’élève type.
Comment être le plus professionnel possible ? Comment garder une position éthique ? Comment faire l’autorité ?
Qu’est-ce que l’autorité ?
Respect réciproque, les enfants exigent également le respect. L’autorité n’est pas de l’autoritarisme, soit une forme de dictature. L’autoritarisme fait penser à la discipline militaire. L’enfant doit faire ce que l’enseignant lui dit de faire et il n’a pas le choix. L’autorité est à dissocier du pouvoir.
Myriam Revault d’Allonnes, spécialiste en philosophie politique et professeur à l’école pratique des hautes études, a écrit un livre sur l’autorité.
Le mot « autorité » vient du latin « augere » qui signifie augmenté.
Freud disait que enseigner c’est être entre le charybde de laisser faire et le scylla d’interdiction. C’est-à-dire que c’est une position intermédiaire à trouver qui va dépendre de la relation avec chaque enfant. La relation pédagogique est sous-tendue par la notion d’autorité. En effet, laisser faire ou interdire renvoie à des figures de laxisme ou de sévérité. (du coté des enfants : le prof est sévère ou avec le prof on a le droit de tout) et font oubli de la question de la transmission.
Nous ouvrons ici un intervalle qui délimite des conceptions parfois opposées de l’autorité. L’autorité pouvant être celle qui oblige l’autre à se soumettre ou au contraire celle qui selon son étymologie « augere » permet de faire croitre, d’augmenter et de devenir auteur.
Les personnes qui nous paraissent les plus autoritaires sont celles qui nous respectent (qui arrivent à l’heure, etc…), celles qui sont justes (dans les appréciations), celles qui nous apprennent des choses et qui