Le choléra est une des affections emblématiques transmises par les eaux souillées et la planète est en train de vivre la 7e pandémie de cette maladie qui a permis de mettre en oeuvre à Londres, en 1884, les premières mesures de prévention qui allaient aboutir à son éradication dans les pays développés du Nord. « Nous buvons 90 % de nos maladies » disait Pasteur, mais cette affirmation n'est statiquement plus vraie : les décès liés à l'eau représentent 9 à 12 % de la mortalité planétaire (5 à 7 millions de victimes).

Eau : sa présence se décline sous plusieurs formes => précipitations, cours d'eau, glaciers, lacs, nappes et aquifères profonds, eaux du littoral. L'eau de pluie, l'eau de fonte des glaciers et l'eau des aquifères profonds ne sont pas pathogènes en principe mais tous les autres gisements cités peuvent l'être, qu'ils soient vecteurs de maladies infectieuses, chroniques ou violentes.

Il faut étudier les relations directes qui unissent le couple santé et eau (...)

Plan de la dissertation:

Introduction

I) L'Etat hydro-sanitaire de la planète

A. De biens méchantes affections liées à l'eau
1. Les maladies hydriques liées au péril fécal
2. Autres maladies hydriques qui nécessitent un milieu physique particulier
3. Conséquences directes et indirectes liées à l'eau
B. Les nouvelles pathologies liées à l'eau
C. Des inégalités de toute nature

II) Un enjeu sanitaire de premier ordre

A. Les eaux sont-elles plus ou moins pathogènes ?
B. L'eau : élément central du progrès sanitaire
C. Des actions de longues haleine

III) Un monde divisé face aux risques hydro-sanitaires

A. Critères de la typologie
B.