L'emploi dans le secteur tertiaire
Introduction:
L’économie marocaine a été fortement marquée entre les décennies 80 et 90 par une dépendance de la croissance vis-à-vis du secteur agricole. En effet, le ralentissement de la croissance observée au cours de cette période est essentiellement dû à la sécheresse ayant sévi à cette époque.
Mais à partir de 1996, le Maroc s’est positionné dans une phase de reprise qui s’explique par :
( La contribution positive du secteur primaire (élevage, pêche)
( Le dynamisme de certains secteurs porteurs tels que les télécommunications et le tourisme qui ont permis une croissance soutenue du PIB hors agricole
Ainsi, on a pu constater, pour la première fois dans l’histoire économique du Maroc, que malgré trois années successives de sécheresse (1999, 2000, 2001), la croissance n’a pas reculé.
Cela signifie que le Maroc commence à disposer d’un appareil productif diversifié dont certaines branches s’autonomisent de plus en plus par rapport à l’aléa climatique.
Une attention particulière a été accordée dans ce cadre à l’exploitation prometteuse de certains secteurs porteurs :
• Tourisme ;
• Nouvelles branches de l’industrie (électrique et électronique) ;
• Pêche maritime;
• Artisanat;
• Habitat ;
• NTIC.
Cela est clairement défini dans la politique économique du Maroc telle qu’elle ressort de son cadre de référence et telle qu’elle a été rendue impérative par la tendance de notre économie à intégrer son environnement international.
Toutefois, cette tendance à l’autonomisation de la croissance économique vis-à-vis du secteur agricole n’est pas encore suffisamment consolidée. En témoigne la croissance limitée du PIB hors agricole en 2002 de 2.8%.
Le choix stratégique d’assurer une indépendance de l’économie nationale vis-à-vis des aléas climatiques doit être renforcé par des actions favorisant la pérennisation structurelle des retombées positives des secteurs porteurs et à forte valeur