L'environnement haïtien
Aujourd’hui éclate ce qui résultait depuis fort longtemps des réflexions des naturalistes et écologues, à savoir que l’homme comme espèce vivante fait partie d’un tout complexe de relations et d’interactions avec son milieu naturel. De ce fait l’environnement est l’ensemble des facteurs qui influent sur le milieu dans lequel l’homme vit. S’allie alors une réalité tangible qui interpelle notre conscience unanime aussi versatile puisse-t-elle être, surtout quand le jeu des passions au nom de la liberté, des intérêts économiques se met de la partie, la Dégradation de l’environnement. Avec la notion du développement durable et la conférence des Nation-Unies (Rio 1972) sur l’environnement, la problématique qu’elle soulève est devenue une préoccupation majeure non seulement des pays riches mais aussi des pays pauvres. L’heure est grave et n’est plus à la tergiversation. Nous nous dirigeons droit vers l’abime. Que de fois n’avions-nous déjà été victimes. La terreur liée à l’imprévisibilité des catastrophes écologiques demeure palpable et en Haïti nos souvenirs en sont à jamais marqués. La nécessité de sauvegarder l’environnement devient un réflexe de survie. Dans la mesure où l’environnement est l’expression des interactions et relations des êtres vivants (dont l’homme) entre eux et avec leurs milieu, le droit intervient et s’assimile nécessairement le contenu des techniques qui lui fournissent un donné nouveau. Et particulièrement le droit de l’environnement a vocation à annexer tous les secteurs y relatifs. En principe son noyau central constitue le droit de la nature, le droit des pollutions et des nuisances et risques, le droit des monuments naturels, des sites et paysages. Il contribue par son contenu à la santé publique et au maintien des équilibres écologiques. D’où sa finalité, le Droit pour un environnement SAIN. Ce qui implique une éthique et