L'espoir du bonheur nous sépare du bonheur.
Il faut arrêter d'espérer que la vie soit autre chose. »
Qu'est-ce que le bonheur? La réponse à cette question diffère d'un individu à l'autre. En effet le bonheur possède un caractère subjectif. Chacun de nous l'imagine d'une manière différente. Pour certains, celui-ci serait de recevoir le plus beau cadeau, de trouver l'amour, d'être en bonne santé, ou encore de ressentir simplement ce sentiment de béatitude. Pour d'autres celui-ci consisterait à avoir ce qu'ils n'ont pas dans ce moment précis ou de posséder ce qu'ils ne pourront jamais posséder.
La notion de bonheur va sans aucun doute impliquer celle de l'espoir. Bon nombre d'entre nous considère l'espoir nécessaire afin d'atteindre ce stade de félicité recherché par tout être humain considéré comme normal. D'autres, au contraire, soulève que celui-ci nous éloigne du bonheur, nous empêche d'être heureux. André Comte-Sponville, philosophe français, répond à la question « Comment être heureux? En étant désespéré ». Non pas dans la définition du terme que chacun d'entre nous connaît sans aucun doute, mais dans celle que le mot lui-même nous donne, c'est-à-dire à travers le non-espoir, ou plus simplement en bannissant l'espoir de notre vie. Par conséquent, ceci l'a amené à dire : « L'espoir du bonheur nous sépare du bonheur. Il faut arrêter d'espérer que la vie soit autre chose. » Cette affirmation prétend que l'espérance nous éloigne du bonheur, que celui-ci est atteignable par la suppression de tout espoirs, qui d'après lui nous empêche de profiter pleinement de la vie, de jouir de tous les moments présents.
L'espoir nous empêche-t-il d'atteindre ce stade de béatitude ou en revanche est nécessaire à la construction de celui-ci ? Est-il vraiment possible de ne plus espérer, le bonheur est-il vraiment définit de cette manière ?
L'espoir nous éloigne du bonheur, nous empêche de profiter pleinement des moments présents en s'imaginant la vie que nous voudrions