Étymologiquement, l'euthanasie (« euthanos » : bonne mort) désigne « l'acte mettant fin à la vie d'une autre personne pour lui éviter l'agonie », particulièrement dans le cas de maladies incurables qui infligent des souffrances physiques et/ou morales intolérables. On distingue l'euthanasie active de l'euthanasie passive. L'euthanasie active désigne un acte volontaire en vue d'abréger la vie du patient tandis que l'euthanasie passive consiste à cesser un traitement ou arrêter l'usage de médicaments ou de produits qui maintiennent le patient en vie. De plus, il existe trois types de consentements. On parle d'euthanasie volontaire lorsque l'individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande. L'euthanasie non volontaire d'acception 1 concerne les individus qui n'ont plus la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir mais qui ont exprimé antérieurement leur volonté à mourir. Enfin, l'euthanasie non volontaire d'acception 2 concerne les personnes n'ayant plus la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir ou de s'y opposer et dont on ignore quelle aurait été leur volonté. En France, l'euthanasie était totalement interdite avant la légalisation de sa pratique passive en 2005 suite à l'affaire Vincent Humbert. Cette loi n'a pas pour autant solutionné la question de l'euthanasie qui fait débat chez les français, notamment sur un plan moral, religieux, politique.. Cette délibération concerne également nos voisins européens où les lois sur l'euthanasie oscillent entre sa légalisation ou sa totale interdiction. Actuellement en France, malgré les lois en vigueur, des problèmes subsistent. On peut donc se demander s'il est nécessaire de continuer la légifération de l'euthanasie.
Nous étudierons tout d'abord l'affaire Vincent Humbert qui a provoqué le débat sur l'euthanasie en France. Puis, nous nous intéresserons aux lois qui existent en France mais aussi dans les autres pays européens.