L'histoire des manuscrits algériens
Les bibliothèques d’Algérie…
Les bibliothèques d’Algérie
En raison de sa situation géostratégique ( se trouvant au carrefour de l’Europe, l’Afrique et l’Asie), l’Algérie a longtemps été l’objet de toutes les convoitises; cela même du temps des phéniciens, des Romains en passant par Vandales, les Byzantins, les Arabes, les turcs, jusqu’au Français en 1830.
Ce métissage culturel a par conséquent donné lieu a un vaste et riche patrimoine culturel, en témoignent les innombrables bibliothèques algériennes ( Bougie, Tlemcen, Mazouna, Tahart … etc) qui habitaient d’inestimables collections de manuscrits.
A l’instar de nos voisins tunisiens et marocains, l’Algérie détenait des milliers de manuscrits qui étaient conservés dans les bibliothèques de mosquées, zaouia, et medersa, ainsi que des bibliothèques de particuliers.
Ces bibliothèques ont été alimentées de diverses façons: Manuscrits hérités du passé glorieux: Tlemcen, Bougie, Constantine, qui étaient à l’époque des capitales intellectuelles du Maghreb, où tous les savants séjournaient. La fuite des musulmans d’Espagne vers les villes côtières algériennes, entraina un transfert massif de manuscrits. De retour des lieux saints, les pèlerins apportaient continuellement avec eux des manuscrits qui pouvaient provenir également de Turquie, d’Egypte ou du Maroc. La production locale, le travail des copistes. Les achats. Le Waqf.
Les bibliothèques de mosquées en Algérie
La mosquée, est la première institution islamique a but éducatif. Ainsi, en tant que centre de rayonnement culturel, la mosquée se devait donc être dotée d’au moins quelques exemplaires du coran.
La « bibliothèque de mosquée » appelée « Khizana al-massahif » n’était donc à la base constituée de quelques exemplaires du livre saint. Ce n’est que par la suite avec notamment la multiplication des dons ( notamment des riches sultans), que ces bibliothèques ont pu se doter de superbes