L'immigration clondistinne
L’immigration désigne l’entrée dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner et y travailler. Ce mot vient du latin immigrare qui signifie « pénétrer dans ». Pour le migrant, l’immigration peut avoir une ou plusieurs raisons : Soit professionnel : mission de longue durée à l’étranger et études. Sécuritaire : en cas de guerre dans le pays d’origine. Economique : cherchant un meilleur niveau de vie dans les pays riches. Personnel : volonté de s’installer à l’étranger. Familiale : rejoindre le conjoint ou l’enfant déjà installé. Ou pour d’autres raisons.
Et il y a deux types d’immigration, légale et clandestine. Cette dernière se fait donc illégalement, les clandestins prennent fréquemment des risques importants pouvant mettre leur vie en péril afin de rejoindre des pays présentant des conditions de vie qu’ils espèrent meilleures. En Algérie, l’immigration clandestine est devenue l’un des plus graves phénomènes qui touche la plus importante frange de la population, vu le nombre des jeunes qui tentent de fuir. Le terme est très présent dans le vocabulaire journalistique nord africain. On les appelle les harragas, c’est un mot de l’arabe algérien qui veut dire « brûleur », ce sont des brûleurs de frontières, ils n’hésitent donc pas a tout abandonner pour tenter l’aventure, souvent aidés par des passeurs. Leur faisant payer un prix exorbitant pour leur fournir les moyens de franchir les obstacles naturels (mers, montagnes, fleuve, …etc.). Les passages se font depuis les côtes marocaines entre Larache et Hoceima et les côtes algériennes, à Oran, Mostaganem et Annaba avec des embarcations de fortune, pour rejoindre les côtes Andalouses, Gibraltar, la Sicile, les Canaris …etc.
Chaque année des centaines de jeunes migrants meurent le long de ces routes, victimes des naufrages comme du désert. En fait pour rejoindre la Méditerranéenne les migrants sub-sahariens traversent d’abord le désert du Sahara