L'immigration et la société française
A Vers l'immigration de masse Une majorité d'européens Au 19e siecle, la croissance naturelle ralentit, alors que l'industrialisation engendre un besoin croissant de main d'oeuvre. Pr le satisfaire arrivent surtout des Italiens et des Belges. Après 1918, pour compenser le déficit démographique dû à la guerre, l'immigration s'intensifient s'étend à d'autres régions d'origines (Europe centrale, Afrique). En 1936, les étrangers sont 2,2 millions. Les travailleurs immigrés sont recrutés par les patrons ac l'appui de l'état. La France accueille aussi des réfugiés politiques fuyant les régimes fasciste, nazi et franquiste. L'entrée est libre mais l'étranger doit déclarer son lieu de résidence. Des poussées de xénophobie Le droit au sol en vigueur en France favorise l'intégration des immigrés. Face à ceux-ci, l'indifférence domine le plus souvent. Mais, en cas de crise économique, les immigrés sont considérés comme des concurrents par les travailleurs français.Ils sont aussi accusés par certains de menacer l'identité nationale. Lors de la crise des années 1930, sous la pression de l'opinion, les expulsions se multiplient. La situation s'aggrave avec la guerre.
B 1946-1974, l'apogée de l'immigration Des effectifs qui doublent Les étrangers sont 1,7 millions en 1946 et 3,4 millions en 1975. La croissance économique des Trente Glorieuses entraîne la venue d'italiens, d'espagnols et de portugais, puis, à partir de 1960,