L'inconscience
On se penchera aussi sur le fondement de l'entreprise analyste ou psychanalyste qui soutient une représentation consciente de l'inconscient. Peut-on en avoir conscience ?
Si, d'une part, l'inconscient représente le non-conscient, il prend une acceptation plus grande.
D'autre part, l'inconscient en temps que réalité indépendante est encore confrontée à celle de la conscience.
Enfin, dans le refus du dualisme freudien, l'inconscient serait autant que la conscience inconsciente.
La conscience, proprement dite, est plus ou moins diffuse, mais se caractérise toujours par une sorte de pensée qui connaît sa propre existence en même temps que celle de son objet. Cependant, et de ce fait, l'inconscient est la moindre conscience ou le non-conscient. Cette acceptation est large et strictement négative. Comme adjectif, l'inconscient c'est tout ce qui n'est pas conscient. Par exemple, la circulation du sang ou les échanges électriques entre les neurones sont des processus inconscients comme la quasi-totalité du fonctionnement organique. Se déroule continuellement en nous, comme un flux, un ensemble de phénomènes dont peu atteignent le seuil de la conscience. « On ne sait pas ce que peut le Corps » (L'Ethique, III, prop II, scolie