L'influence de schiller sur coleridge.
A la fin du XVIIIe siècle, un nouveau courant littéraire et artistique s'étend sur l'Europe: le romantisme. Contrairement à son prédécesseur qu'est le classicisme, le romantisme s'ouvre à un art plus libre et moins stricte en matière de règles. Il ne va pas sans dire que certains évènements politiques, telle que la Révolution Française de 1789, ont contribué à cette 'envie de liberté'.
Les autre pays européens avaient pour modèle, dans la culture du goût et du raffinement, la France, un pays avec ses grands rois. Le délaissement du classicisme se fait montrer à partir de Rousseau qui fait appel à la sensibilité et au sentiment dans ses oeuvres. En Angleterre, une sorte d' 'avant-première' du romantisme s'était déjà fait connaître par le biais des oeuvres 'polyvalentes' de Shakespeare, alliant amour, comédie et tragédie. Opposé au genre classique, mais définitivement né dans sa période, Shakespeare devient une grande figure posthume quelques siècles après, du romantisme. Mais le déclenchement du mouvement romantique trouve son origine en Allemagne, avec la Frühromantik de Goethe et Schiller. (Il faut se dire qu'il n'y a pas vraiment de date précise, car on ne peut pas vraiment dater un mouvement, si ce n'est que le situer dans les évènements passés).
Le romantisme s'allie à la sensibilité, à la sentimentalité et à l'expérience de la vie. La Beauté et la Nature se retrouvent dans ce mouvement. Schiller voit la littérature tirée entre deux épingles, étroite et conditionnée pour un idéal impossible; en tout cas loin de la réalité des choses et des sentiments libres. Le courant romantique est comme une expression du ras-le-bol du classicisme. Par ailleurs avec Les lettres sur l'éducation esthétique de l'homme, apparue dans la revue Les Heures (1794-1795), Schiller tente de nous montrer la réalité de l'esthétique et ses fonctions, tel un mode d'emploi du mouvement. Selon lui, l'âme pur et belle est le fruit de