L'inhumain en l'homme
L’histoire et l’actualité apportent ainsi la preuve de la cruauté et la barbarie comme composante fondamentale de l’homme – ‘primitif’ ou ‘civilisé’ - pris dans son individualité ou agissant de concert au sein d’une communauté organisée .
Le terme « inhumain » procèderait du mot humain en sorte que seul l’humain puisse être inhumain : ce terme extrêmement péjoratif, soulignerait ce qui est dans (« in ») l’homme, qui s’y loge.
Dans le même temps, le mot ‘inhumain’ pourrait être entendu comme ‘ce qui n’est pas humain’ ; il est composé du préfixe ‘in’ qui signifie le négatif (non humain), le contraire, et le mot humain, qui concerne un individu appartenant à l’humanité.
Voilà soulignée par l’acception même ce mot, toute l’ambivalence de l’humanité dans ses composantes propres. L’homme, inhumain ? La question porte en effet en elle le paradoxe le plus absolu.
Objectivement et rationnellement, il semble simple d’énoncer que ce qui est inhumain ne relève pas de l’homme, lui est étranger. Cette affirmation est hors réalité (de par la ténacité des faits historiques immémoriaux) en ce qu’elle confond l’inhumanité avec la non-humanité (qui correspondrait au monde instinctif animal).
Si l’on se place sur le plan plus subjectif de l’éthique, des valeurs, de la moralité, tout acte pourrait être qualifié d’inhumain en tant qu’il brise l’intégrité physique et