L'ironie
D’une part, PATRICK Rambaud analyse dans son extrait « Chronique du règne de Nicolas 1er », paru le 2008, ainsi que PLANTU qui étudie dans sa caricature « Le monde », le 16 Mai 2007, la forme polémique de l’ironie. D’autre part, PIERRE Shoentjes dans « poétique de l’ironie », en 2001, et ANDRE Compte-Spontville dans son émission télévisé « Le talent n’excuse pas tout » démontrent le détour de cette critique. L’ironie est-elle un moyen sans dérive dans notre relation humaine ?
Après la lecture des quatre documents, nous analyserons dans la première partie les différentes facettes de l’ironie puis dans la deuxième partie ses limites.
Patrick Rambaud use d’un superlatif et d’utilisation d’hyperbole dans le premier document ; une manière illustrant un certain nombre d’abus de pouvoir omnipotent. Une représentation de Plantu met en valeur ces traits du personnage central exagéré ; celui de la main mise sur le journaliste ou plutôt les médias. D’ailleurs, Pierre Shoentjes analyse dans le document n°3 l’ironie comme étant un « mode de discours indirect ». Dans la même idée, les propos d’André Compte Spontville estiment que la plupart des hommes politiques sont difficiles à imiter, ainsi ils utilisent des marionnettes pour ne pas atteindre leur personnalité morale. D’ailleurs dans le document n°2, le journaliste ait une attitude subalterne, vue son allégeance à l’égard du roi. Tout cette critique de l’humour ou sarcasme utilisé par ces auteurs partage bien une idée de satisfaction que les téléspectateurs procurent.
Cependant, l’usage abusif de cette arme appelé « ironie » pourrait déclencher des aspects dangereux pour notre démocratie.
Pierre Shoentjes nous affirme que l’ironie est devenue une contradiction avec la réalité. Dans le document n°1, Patrick Rambaud représente à