L'offre et la demande
I. Les marchés français des capitaux
Le marché français des capitaux s’est développé à partir du milieu des années 80 (1986). Jusqu’en 1986, le marché monétaire était limité aux compartiments interbancaires accessibles aux seuls établissements de crédit. Les opérations allaient du jour à l’échéance de 5 ans. Le marché des actions était réservé aux grandes entreprises publiques. Le marché obligataire était très largement dominé par l’Etat et les grandes entreprises publiques. Le marché des actions était réservé aux grandes entreprises ayant une assise financière importante. Les innovations et les mesures de déréglementation ont permis de décloisonner les marchés. En 1985, la création du marché des TCN (titres de créance négociable) a permis d’ouvrir le marché monétaire à tous les agents économiques émetteurs et investisseurs financiers ou non. En 1992, correspond l’année de création des BMTN (bon à moyen terme négociable) avec le décloisonnement au niveau des échéances et la possibilité d’émettre des titres d’une échéance minimum d’un jour sans limitation de durée. La création des OPCVM monétaire (organisme de placement collectif de valeur mobilière) a élargi la gamme des émetteurs sur le marché obligataire. Le succès des OPCVM monétaires entre 1988 et 1994 a permis le développement considérable du marché des titres et des créances négociables.
II. Le marché interbancaire
C’est le lieu d’échange de monnaie entre la banque centrale er les établissements de crédit. Il correspond aux compartiments du marché monétaire accessible aux seuls établissements de crédit depuis le 1er janvier 1999, les opérations étaient conclues en euro. Le marché interbancaire est indispensable pour permettre aux établissements de crédit sous liquide de se refinancer (emprunter de la monnaie à la banque centrale) pour permettre un équilibre de leur trésorerie. Le refinancement peut se faire auprès de la banque de France