Du Bellay , L’olive
Olive est la jeune femme aimée par du Bellay, ayant alors 28ans ( 10 ans avant sa mort ). Au coeur du 16ème siècle, 50 sonnets puis 115 sonnets. Genre nouveau à l’époque. Apporté d’Italie et mis au point par Pétrarque au 14ème s Premiers vers : utilisation de la première personne, pas d’alexandrins, mais des décasyllabes Souvent des mesures à 3 syllabes

1- Un dialogue argumenté ô mon âme : apostrophe, exclamation, il s’adresse à lui-même. Que songes-tu mon âme emprisonnée ? La première fois sous forme de question mais pas la deuxième fois Il ne s’adresse qu’à son âme Le plus profond, de plus élevé en lui. Ce qui se tourne vers ce qui est haut et noble, avec respect Usage d’un pronom personnel avec l’utilisation de la deuxième personne L’aspect du dialogue apparait donc au vers 5 ( puis 6-8-13 ) tu = âme, invoqué principalement en deuxième strophe. Disposition chiasmatique Questions enclavées dans des expressions commençant par «si» marquant peut-être de l’insistance. Questions groupées. «Je» s’adresse à un «tu» = dialogue Mais le texte s’apparente malgré tout plus au monologue Le lecteur a l’impression d’assister à une méditation du poète. I l se dédouble, reconnait en lui deux facultés. Etre sensible en opposition à l’âme Il cherche à se convaincre lui-même. Il faut donner la suprématie à l’âme et non pas au corps. Il est conscient d’une bizarrerie voir d’un scandale. Il s’exhorte à aller voir plus loin que cela. Variante sur le thème du poète déchiré entre deux aspirations, terrestre et céleste. Première strophe = 1 argument Fugacité de toute chose : éphémère Pas de retour en arrière. On ne revivras pas ici-bas Pourquoi s’accrocher à cette vie ? 2ème argument : tu peux aller vers la la lumière, la noirceur de la terre devrait donc être insupportable au poète. Anaphore là : beaucoup d’insistance pour l’argument suivant, C’est une mesure à lui tout seul. En début de vers, argument : description du ciel, du paradis. Pas de raison qu’il n’ai