L'organisation judiciaire
I – L’action en justice
A – La droit à la justice
Rendre justice est une fonction de l’Etat mais ce droit à la justice n’est pas reconnu par la Constitution. Chacun a droit à un procès équitable : il faudra donc un juge indépendant aux parties, des débats publics et des débats contradictoires où il faudra entendre les 2 parties. Ce droit peut être abusif.
B – Les conditions de l’action en justice
Il faut avoir intérêt à agir, être personnellement concerné par l’affaire. Cet intérêt doit être né et actuel, légitime, c’est à dire non contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs.
Il faut aussi avoir la qualité pour agir (titulaire du droit).
Enfin, il faut avoir la capacité d’agir en justice (majeur, hors-tutelle…)
C – Les caractéristiques de l’action en justice
Ce doit être une procédure orale, excepté pour l’ordre administratif, publique, sauf pour le huis-clos. Elle doit avoir un caractère contradictoire, c’est à dire que les parties doivent faire connaître leurs prétentions et les preuves qu’elles apportent. Enfin, ce doit être une procédure accusatoire : ce sont les parties qui maîtrisent le procès (sauf pour la procédure pénale où elle est inquisitoire).
II – Les juridictions civiles
Pour savoir quelle est la juridiction compétente dans un litige, il faut se référer aux critères de compétence et de hiérarchie.
A – La compétence
Elle se divise en 2 éléments :
1 – La compétence matérielle ou d’attribution
Il faut analyser la matière du procès : droit du travail, droit commercial, droit civil…
2 – La compétence territoriale
Les tribunaux sont compétents sur une aire géographique appelée « ressort ». La compétence territoriale du tribunal est définie par le domicile du défendeur (partie attaquée), même si la loi prévoit des exceptions.
B – La hiérarchie
1 – Les juridictions du premier degré
Appelées juridictions de fond, elles examinent le fait et le droit. Elles ont pour