L'union economique et monétaire
Questions préalables
1)
En France, en 2003, le taux de chômage dans les pays de la zone euro, c’est-à-dire ceux qui possédent l’euro, avaient un taux de chômage d’en moyenne 8,8%.
En France, en 1999, la croissance était équivalente à 0,9% du PIB en volume (non déflaté).
2)
La politique budgétaire est un compartiment de la politique économique qui se définit par son moyen d’action, le budget de l’Etat. Son effet principal se situe au niveau de la demande, qu’il s’agisse de l’importance et de la nature des dépenses, des recettes, et du déficit ou de l’excédent. Mais il influe aussi sur l’offre et sur les circuits de financement.
Les politiques budgétaires restent nationales ; mais l’obligation de respecter les critères de convergence, puis le pacte de stabilité et de croissance (1997) contraignent l’action des gouvernements. L’obligation par exemple de ne pas avoir un déficit des finances publiques de plus de 3% du PIB limite les possibilités de relance de l’activité économique durant les périodes de récession
La politique monétaire est un volet de la politique économique visant à influer sur l’évolution de la masse monétaire et les taux d’intérêt et, par ce biais sur l’inflation, la croissance, l’emploi et le taux de change.
La politique monétaire est maintenant du ressort unique de la Banque Centrale européenne, indépendante des gouvernements. Elle a pour objectif principal de lutter contre l’inflation c’est-à-dire de maintenir la stabilité des prix dans la zone euro.
3)
Cette phrase explique qu’une baisse des taux d’intérêt sur le court terme rendrai plus attrayants les prêts et ceci favoriserai les emprunts et donc les investissements pour les entreprises ou pour les individuels. Tout ce mécanisme permettrai de stimuler la croissance.
En effet si on prend l’exemple au niveau européen, le fait que la Banque Centrale Européenne augmente les taux d’intérêt à court terme, ceci peut se répercuter à long