Nous allons parler d’un principe comptable, très important pour une entreprise, celui de prudence qui constitue ainsi, un des piliers de l’évaluation comptable, et qui doit être appliqué de manière judicieuse pour ne pas transférer des exercices prochains des incertitudes du moment. D’après l’extrait de l’article L123-20 du Code du Commerce « Les comptes annuels doivent respecter le principe de prudence, pour présumer ainsi poursuivre ses activités. » Le principe de prudence se définit ainsi par l’appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitudes, afin d’éviter le risque de transfert sur l’avenir, des incertitudes présentes susceptibles de modifier le patrimoine, ou le résultat de l’entité. C’est pour cela, nous répondrions a la problématique, pourquoi une entreprise se sert-elle du principe de prudence, et à quoi sert-il ? Dans un premier temps, nous verrons l’application de ce principe, et ensuite, nous montrerons, l’utilité d’une entreprise d’avoir recours à ce principe. I- Application du principe de prudence L’application de ce principe de prudence est due à la constitution d’amortissements et de provisions même en l’absence ou l’insuffisance de bénéfices. La deuxième est la prise en compte des pertes ou des risques intervenus au cours de l’exercice et la date d’arrêté des comptes. Ensuite, il y a la dépréciation des éléments d’actifs si leur valeur économique est inférieure à leur valeur comptable. Le non constatation des plus-values potentielles sur les valeurs des biens et leur valeur comptable y est présent dans l’application de ce principe. Et pour finir, la constatation du produit et de la charge lors de leur réalisation même si celle si est probable. On dit qu’une dépréciation est réversible puisqu’elle peut augmenter, diminuer ou être annulé, on dit qu’elle est tout simplement ajustable. II- Utilité d’une entreprise d’avoir recours a celui-ci