L’URSS DE 1945 à 1991 Comme le souligne Martin Malia dans son ouvrage, L’occident et l’énigme russe, l’URSS comme la Russie d’ailleurs a subie un déphasage entre la réalité interne du régime soviétique et la vision qu’avait ou avait ressue L’URSS. De fait, ce pays après la 2GM a souvent donné l’image d’un système puissant modernisateur et volontariste, en réalité le régime est marqué par un conservatisme politique et social croissant qui a progressivement érodé sa puissance. Quel ont été les évolutions internes d’un régime autoritaire et apparemment pérennes de la 2GM dont il fut l’un des grands vainqueurs jusqu’à sa propre implosion en 1991 ? 1] Du « second stalinisme » (N. Werth) à une déstalinisation contradictoire et ambigüe a) L’URSS de Staline une superpuissance entre reconstruction et spirale totalitaire Jusqu’à sa mort, en 53, Staline poursuit la même ligne que ds les années 30. Il impose une stratégie de puissance fondée sur la course aux armements et la priorité aux secteurs lourds industriels, le régime reste policier, la planification impérative, l’agriculture et le niveau de vie sacrifiés. L’URSS apparait avec les USA come le grand vainqueur de la 2GM. 3) La fin du règne de Staline est marquée par le caractère de plus en plus cruel du système. Les grands progrès sibérien voués a l’échec sont mener au mépris de la vie humaine, le système concentrationnaire (le goulag) atteint son extension maximale, les purges secouent le parti communiste et le bloc de l’est, les procès et la répression montre la paranoïa croissante de Staline (procès des blousses blanches, en 53, durant lequel l’antisémitisme apparait nettement). B) la déstalinisation, une opération ambitieuse mais ambigüe. 1) la mort de Staline entraine des changements assez rapidement. La période Khrouchtchdienne est marqué par un relatif dégèle. Khrouchtchev est en proie à plusieurs oppositions et critiques La rupture avec la chine consommée