L’abbaye de vézelay – tympan central de l’avant nef, dite de pentecôte.
L’histoire de cette abbatiale bénédictine relève de la légende et du miracle. Sa fondation est attribuée au héros mythique Girard de Roussillon. Selon Alain Erlande-Brandenburg, il aurait en 858-859 implanté un monastère de femmes aux pieds de la colline. Il le transféra très rapidement à son sommet et remplaça les religieuses par des religieux.
Puis, au début du XI siècle un miracle se produise et la croyance répandue que l’église conservait le corps de Marie-Madeleine, la sœur de Marthe et de Lazare. Ce fait se trouve attesté dès 1058. Et l’église devient une basilique sous le vocable de Sainte Madeleine, qui remplace l’ancien, ceux de la Vierge et les apôtres Pierre et Paul.
La basilique est devenue l’une des grandes étapes du « chemin de Saint Jacques ». Les pèlerins passants par les portes de l’église étaient assurer qu’ils obtiendrons sa guérison. La Révolution Française était fatale pour l’abbaye. Le bâtiment, déjà en mauvais état était abandonné et bientôt détruit. Il était en ruines lorsque en 1837, Prosper Mérimée décide de le restaurer.
Ce travail est confié à un jeune architecte débutant, Viollet-le-Duc, en 1840. Il consacra 19 ans de son travail à la basilique et ses idées très lacunaires, assez controversées dans les milieux de restaurateurs et conservateurs, donnerons à l’édifice l’aspect qu’on connaît aujourd’hui – la façade complètement rénovée, les chapiteaux refaits etc. (ill.1.)
Ill.2 PLAN DE LA BASILIQUE Sur le plan on voit que la basilique se compose de trois parties bien distinctes: un narthex de trois travées à l'ouest, une grande nef romane de dix travées, et à l'est, un partie gothique comprenant le transept et le choeur à déambulatoire.
Puis du côté sud, on voit l'unique bâtiment conservé de l'abbaye.
Tout d’abord on voit le grand narthex, aussi dit Galilée ou avant-nef, ajouté vers 1140-1150 comme espace