L’exigence de la verite est-elle compatible avec le souci d’etre tolerant ?
Exiger : sorte d’impératif, il y a une revendication
Exigence de la vérité : la vérité a des exigences
Tolérance : accepter les idées d’autrui, on admet des comportements différents
Quelle est la limite de la tolérance ? A quel point acceptons les différences ? Est-ce que la tolérance est établie à partir de critères subjectifs ? Est-ce qu’à tout tolérer on détruit la tolérance ?
Paradoxalement, on peut définir l’intolérable. Dire qu’il y a intolérance, c’est cesser de tolérer. La liberté de croire suppose la tolérance.
La tolérance se définit comme une indulgence, une condescendant à l’égard de l’erreur c’est-à-dire face à l’attitude passive. La tolérance est liée à la question de la sincérité (= phénomène de sécularisation).
La contrainte est une action intolérable et inutile. Il faut suivre sa conscience car même l’erreur à un droit d’être. L’intolérance n’est plus une simple condescendance à l’égard de l’erreur, ce qui est intolérable c’est de déclarer quelqu’un comme dans l’erreur.
Locke (17ème siècle) : « n’importe quelle église est orthodoxe pour elle-même, dans l’hérétique pour les autres »
Tous ce qui est fait contre ce qui commande ta conscience fait que tu es dans le pêché. C’est ma conscience qui décide ce qui est bon et mauvais. Donner l’aumône contre la direction de conscience est plus mauvais qu’injurier un mendiant selon cette même direction de conscience.
La religion est une affaire intérieure, c’est la foi intérieure. Les intérêts temporels et spirituels sont différents. Liberté totale de culte à condition que cela ne porte pas atteinte aux intérêts temporels de l’état. Aucune religion n’a le droit de commander. L’athée n’est pas plus mauvais citoyen que le croyant. Le rôle de la religion est de favoriser l’adhésion des hommes aux lois de l’état. Il faut bannir l’asociabilité. Quels rapports entre religion et raison ?
Introduction :
Le souci