L’hypothèse de l’inconscient rend-elle l’homme irresponsable ?
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L’hypothèse de l’inconscient est pour la première fois mis en avant par Freud au XIXème siècle, le terme d’inconscience n’existait pas encore à cette époque, la philosophie classique ne voulait pas reconnaitre l’existence de l’inconscient. Descartes identifie le conscient et le psychisme, il pose d’un côté la pensée qui pense et de l’autre les mécanismes corporels , c’est ce qu’on appel le dualisme cartésien. Par contre selon Freud, l’inconscient est l’ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience. Il en dit que son existence est légitime ,nécessaire et qu’on peut la prouver. L’inconscient est la parie latente du psychisme , celle-ci est faite de désirs, d’envies, de tendances, dont on ne peut disposer à notre bon vouloir car elle échappe à notre connaissance, refoulées en dehors de notre conscient par un phénomène appelé censure , il existe une sorte de gardien entre notre conscient et notre inconscient , qui pousse dans l’inconscient les désirs refoulés , les souvenirs désagréables , ceux qu’on veut oublier , ceux qui nous dérange. Mais les forces inconscientes arrivent quand même à passer dans notre conscient, grâce à ce qu’on appel des actes manqués , comme par exemple des oublis , des lapsus , ainsi que dans les rêves ou encore à travers des troubles du comportement comme des bégaiements , des blocages , des phobies. Pour Freud , l’appareil psychique ce divise en trois parties, le « moi » qui est la conscience claire à laquelle on accède sans problème , le « ça » qui est l’inconscient fait de pulsions et enfin le « sur-moi » qui représente la barrière de critique auto-imposée, intériorisée, c’est la conscience sociale , où nait les remords, la conscience de la culpabilité. Le « moi » est donc l’équilibre entre les tendances instinctives du « ça » soit les désirs individuels refoulés, et la conscience d’appartenance social présente en nous dans le « sur-moi » . La définition