L’impact des accords de Bâle III sur les Banques Islamiques
L’impact des accords de Bâle III sur les
Banques Islamiques
Abdelilah EL ATTAR
Enseignant chercheur
Laboratoire « Economie et Management des Organisations »
Faculté des Sciences Juridiques Économiques et Sociales
Université M. Premier Oujda, Maroc attarabdo@gmail.com Mohammed Amine ATMANI
Doctorant, Certifié : CIFE ( Certified Islamic Finance Executive)
Laboratoire « Economie et Management des Organisations »
Faculté des Sciences Juridiques Économiques et Sociales
Université M. Premier Oujda, Maroc amine.atmani@gmail.com Dossiers de Recherches en Economie et Gestion, Dossier Spécial, Juin 2013
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L’impact des accords de Bâle III sur les Banques Islamiques
Résumé :
Si le monde financier a connu des turbulences durant ces dernières années, la crise financière qui a duré entre 0117 à 0114 était l’une des crises les plus critiques. En effet, nombreux ont été les chercheurs qui l’ont assimilé au fameux crash boursier de 1929.
Cette crise a levé le voile sur des pratiques très dangereuses des composantes du tissu financier, ayant profité d’une réglementation très clémente.
L’imprudence des banques dans leur recherche de rentabilité a engendré des crises successives, alors que la perte de confiance liée à la stratégie des banques a touché à la fois les investisseurs et les clients.
C’est dans ce contexte que l’accord Bâle III a vu le jour, dans le but de remplir les gaps ayant favorisé la crise financière, et réguler les excès tout en diminuant les prises de risques dans un système où tous les acteurs sont interdépendants. Pour prévenir d’autres crises financière, Bâle III apporte un ensemble de nouveautés, parmi lesquelles on pourrait recenser : l’augmentation des fonds propres des banques, l’instauration d’une limite des actifs des banques par rapport à leurs fonds propres, ratio de levier, ratios de liquidité , etc.
Mais, si les spécialistes estiment que les