L’IVG et les lois encadrant cette méthode
L'IVG, ou Interruption Volontaire de Grossesse, désigne un avortement provoqué, décidé pour des raisons non médicales dans un cadre légal.
1) L’IVG : les chiffres
Le nombre total d'IVG dans le monde en 2003 a été estimé à 42millions, soit un taux de 29 IVG pour mille femmes en âge de procréer. En France, chaque année il y a environ 14 avortements pour 1000 femmes de 15 à 49 ans.
La tendance est globalement à la baisse par rapport à 1995. Cette baisse est particulièrement forte en Europe de l'Est, où le taux a baissé de 51 % entre 1995 et 2003. Si le nombre global d'avortements a diminué entre 1995 et 2003, le nombre d'avortements pratiqués dans des conditions dangereuses a stagné à près de 20 millions au niveau mondial, et a augmenté de 10 % en Afrique.
Rapporté au nombre de grossesses menées à terme, il y avait, en 2003, 31 avortements pour cent naissances vivantes dans le monde.
2) Les deux techniques d’IVG
Deux types de méthodes existent pour interrompre une grossesse : la méthode médicamenteuse, et les méthodes chirurgicales. La première ne nécessite pas d'hospitalisation, mais est réservée à des grossesses peu avancées : jusqu'à cinq semaines de grossesse suivant la loi française, soit sept semaines d'aménorrhée. Au-delà et jusqu'au terme du délai légal d'accès à l'IVG, il faut utiliser une méthode chirurgicale.
* La méthode médicamenteuse
La méthode médicamenteuse (ou chimique) consiste en l'ingestion successive de deux produits: le 1er a pour effet d'interrompre la grossesse ; et le 2nd augmente les contractions et permet l'évacuation de la cellule-œuf.
Cette technique médicamenteuse permet un avortement «à domicile », et est largement employée aux États-Unis.
En cas d'échec de l'avortement chimique, il reste possible de procéder à une IVG chirurgicale.
* La méthode chirurgicale
La principale méthode chirurgicale consiste à aspirer l'embryon à l'aide d'une canule introduite dans l'utérus. Cette