L'économie des toambapiks
Laurent Cordonnier est un économiste français actuel, il est auteur du livre L'économie des toambapiks publié en mars 2010. Cette œuvre livre les mécanismes d'une paisible société sans économie monétaire, le calme qui régnait à Cetouvu va être progressivement remplacé par un model capitaliste avec la mise en place d’un système économique monétaire donc un marché financier. C'est en faisant face aux problèmes sociaux, politiques et économiques que Happystone, économiste dans la fiction, va tenter de mettre en place ce modèle de la société actuelle française.
Laurent Cordonnier s’interroge alors à jusqu'à quel point peut-on remplacer une simple économie agraire en un modèle capitaliste.
Nous verrons étape par étape le déroulement de ce changement de système économique.
I. Les jardins
L'économie des Toambapiks consiste en une plantation de taros en 20 parcelles à productivités différentes. Elle est composée de propriétaires des terres appelés « karentocs » qui se partagent les propriétés des jardins équitablement. Ils travaillent à leur compte car ils ont un droit de propriété sur ces terres en échange de leur renoncement au pouvoir politique. De plus elle est composée de travailleurs embauchés à la semaine pour cultiver les jardins qui sont payés 4kg de taros chacun, ce qui correspond à la productivité de la 20ème terre qui est la moins productive.
Ils n'existent pas d'inégalités apparentes entre les karentocs et les ouvriers.
La production totale des jardins s'élève à 100kg par semaine, c'est donc le PIB des toambapiks. Cependant, la masse des salaires s'élèvent à 80kg par semaine. Ainsi, les propriétaires réalisent 20kg de taros par semaine. Sachant qu'il y a 5 propriétaires qui se partagent ce profit, on peut donc dire que leur salaire est égal à celui des ouvriers (soit 4kg de taros) qu'ils obtiennent sans exercer une force de travail.
Mais, un problème persiste : les toambapiks ne supportent plus