L'économie sociale et solidaire
Intervenant à l'ouverture du colloque international "Economie sociale et solidaire et territoire : politiques publiques et pratiques de l'Economie solidaire, quelles perspectives de développement durable des territoires au Maroc ?", M. Nejmeddine a indiqué qu'"Aujourd'hui, le Maroc a, plus que jamais, les moyens de disposer d'une économie compétitive capable d'investir, de créer des emplois et de générer de la richesse, mais surtout une économie qui tient compte du patrimoine historique et culturel du Royaume et qui fait du développement social une de ses priorités".
Le Maroc a également entamé la mise à niveau de son système d'éducation et de formation et dont l'une des finalités majeures est de faire de l'Université non seulement une institution de formation mais aussi un acteur de développement socio-économique, a-t-il affirmé, ajoutant que l'organisation d'un tel colloque ne peut que traduire la volonté de l'Université Hassan 1-er de participer à cette marche de développement, volonté concrétisée par l'implication active dans de nombreux grands chantiers tels le Plan Emergence, l'INDH et la Charte nationale de l'environnement.
Définition de l’ESS :
Mr Jean Louis Laville (professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), titulaire de la chaire « Relations de service » et codirecteur du LISE : Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (CNRS-CNAM, Paris)) commence par définir l’économie sociale et solidaire comme mesure indirecte cruciale en tant qu’elle consolide le tissu associatif et donc fonctionne comme un immense institut de veille sanitaire et écologique décentralisé, éclaté en une myriade d’organisations en alerte permanente. Il dit aussi qu’elle est la meilleure garantie que l’écologique ne se fera pas au détriment du social et que les objectifs seront