L'absentéisme
S’il ya un mal qui affecte la presque totalité des entreprises, c’est bien l’absentéisme qui est devenu une véritable plaie à combattre.
En effet, L’absence des travailleurs à leur poste aux heures de services tend à se généraliser, surtout dans les services publics et l’Etat est obligé de continuer à payer les salaires de ceux-ci. Dans un passé récent, on était habitué aux fonctionnaires fainéants qui désertaient les bureaux pour jouer aux damiers ou se retrouver dans les gargotes pour trinquer. Maintenant, on assiste à la naissance d’une nouvelle race de fonctionnaires absentéistes qui désertent les bureaux pour monnayer exagérément leurs compétences dans les services privés.
Mais plus grave que l’absentéisme en tant que tel, ce sont ses causes qu’il faut prendre en considération. Car, au bout du compte, l’absentéisme n’est qu’une des conséquences d’un mal plus profond.
On peut définir l'absentéisme comme une conduite qui se caractérise par des absences régulières du lieu de travail ou d’études (absentéisme scolaire, appelé couramment "école buissonnière"). On la définit aussi par la répétition et la durée des absences sur une période donnée.
Pour beaucoup de personnes, il est normal de prendre une journée de maladie sans raison motivée ou de prolonger un week-end tout simplement pour prendre une pause, ou encore de partir avant l’heure ou d’arriver en retard. Elles croient, à tort, qu’il est légitime de s’absenter pour des raisons autres que celles prévues par les textes qui régissent leur entreprise.
Cependant il faut bien se rappeler que, sauf en cas de motif reconnu, l’employé a l’obligation de fournir avec constance les services pour lesquels il a été embauché. C’est ce qu’on appelle sa responsabilité d’assiduité.
L’employé doit de ce fait se rendre au travail, jour après jour, sauf s’il a une raison justifiée et reconnue par son employeur de s’absenter. De plus, le fait qu’un régime de congés de maladie soit prévu dans la convention collective