L'acceptation
est une marque d'amour pour soi.
Il faut d'abord avoir accepté sa propre blessure
pour être en mesure de voir la plaie de l'autre.
On élimine la moitié de son existence
quand on ne veut pas vivre la partie désagréable.
Si on ne s'accepte pas comme on est,
on va toujours se demander pourquoi
les autres ne nous acceptent pas.
On refuse souvent à l'autre,
ce qu'on n'accepte pas pour soi.
Il faut être riche pour ne rien accepter de gratuit,
et d'une grande pauvreté pour justifier ce qu'on refuse.
Quand on n'accepte pas d'être imparfait,
on passe son temps à le prouver.
Plus on est réceptif à la lumière,
plus on est plus sensible à notre obscurité.
Seul le pauvre qui accepte sa pauvreté
peut librement refuser de se faire vivre la misère du riche.
On peut avoir de la vie tout ce qu'on veut d'agréable
à la condition de ne pas refuser
ce qu'elle nous donne de désagréable.
S'aimer, c'est s'être si bien accepté qu'on n'a plus à y penser.
Si on ne s'accepte pas comme on est, on va toujours se demander
pourquoi les autres ne nous acceptent pas.
On refuse souvent à l'autre,
parce qu'on lui refuse ce qu'on n'accepte pas pour soi.
On doit d'abord avoir accepté ses défauts,
avant de vouloir pardonner à l'autre ses qualités.
Notre refus nous sépare de tout, mais notre attachement
à des choses et à des êtres vient toujours de notre acceptation.
On ne refuse pas toujours ce que l'on n'accepte pas,
mais on se refuse toujours l'occasion de comprendre.
Ce que l'on a refoulé et oublié, on finit par le voir
chez les autres, parce qu'on a refusé de le voir en soi.
On s'attribue souvent ce que l'on aime chez l'autre,
mais on lui refuse toujours
ce que l'on ne veut pas reconnaître en soi.
Le simple bon sens m'oblige à m'accepter tel que je suis,