Introduction :

Les médias montrent aujourd'hui des scènes violentes, a tel point que les plus jeunes ont parfois du mal a différencier le réel du virtuel.
Les médias étant l'un des facteurs de la socialisation de l'individu, on se demande alors si l'action de celui-ci est socialement déterminée ? Notre étude s'appuie plus particulièrement sur la violence vis à vis de la télévision.
Pour répondre a cette question, nous allons tout d'abord montrer que l'individu agit bien en fonction des normes et des valeurs qu'il a apprise lors du processus de socialisation puis dans un second temps nous montrerons que l'individu reste libre de ses actions et de ses choix, le processus de socialisation a donc des limites.

Oui l'action de l'individu est socialement déterminée, particulièrement dans les médias vis à vis de la violence.
Le processus de socialisation est important dans la vie d'un individu.
Il lui permet d'apprendre et d'intérioriser différents éléments de culture pour former sa propre personnalité sociale et ainsi s'adapter a la société où il vit. Ce processus est particulièrement présent à l'enfance et a l'adolescence (processus primaire), puis tout au long de sa vie (processus secondaire). La socialisation participe au contrôle social pour faire en sorte que l'individu respecte les règles, les lois.
Pour exercer ce processus l'individu a besoin de repères, de personnes considérées comme agents de socialisation. En premier lieu on y trouve la famille qui joue un rôle essentiel vis à vis de l'enfant dès le plus jeune âge. Puis tout au long de l'enfance d'autres agents vont venir s'ajouter à la famille : les amis, l'école, les médias, ceux-ci ont de plus en plus d'influence sur les enfants.
Plusieurs débats coexistent concernant la socialisation de l'individu.
Certains diront comme Émile Durkheim que « la socialisation est l'éducation méthodique et autoritaire de la jeune génération en vue de perpétuer et de renforcer la solidarité sociale » (document