L'actions des pouvoirs publics
I – Les justifications de l’intervention publique
L’Etat intervient pour réguler l’économie et pour assurer certaines formes de solidarité. Il a également vocation à prendre en main ce que le marché n’est pas capable d’accomplir seul.
A – La régulation économique
La régulation économique consiste à influencer dans le court et moyen terme les grandeurs économiques les plus significatives : P.I.B, emploi, inflation, commerce extérieur en particulier. On parle aussi de politique économique conjoncturelle. Pour ce faire, les pouvoirs publics disposent de deux instruments essentiels : la politique budgétaire et la politique monétaire.
La politique budgétaire peut-être définie comme un ensemble de choix relatifs aux recettes et aux dépenses publiques afin d’atteindre des objectifs macro-économiques. Schématiquement, deux catégories de politiques sont à opposer : les politiques de relance et les politiques de rigueur (dites aussi de stabilisation, de refroidissement …).
Les politiques de relance visent à élever le taux de croissance de l’économie. Cet objectif peut être poursuivi pour rendre le pays plus prospère de sorte à ce que sa population bénéficie d’un meilleur niveau de vie. Il peut également s’avérer être un moyen de favoriser l’emploi puisque l’élévation de la production intérieure s’accompagne souvent d’un accroissement des besoins en facteurs de production dont le travail fait partie (à côté du capital).
La mise en évidence initiale de l’intérêt de ce type de politique est à mettre au compte de l’économiste anglais JM. Keynes (1883-1946). Ses préconisations en la matière ont consisté en une augmentation des dépenses publiques afin de prendre le relais et de stimuler une demande intérieure atone (préconisations formulées durant la grande dépression des années 30).
Le multiplicateur keynésien ou multiplicateur de dépenses est le