L'adversaire - analyse des espaces et des lieux
Maison des Jean-Claude et Florence Romand (p. 11, 151, 162 – 164, 177, 178)
Dans l’introduction du roman (p. 11), ce lieu reflète une ambiance dramatique. En effet, l’incendie et la sortie des corps amènent l’action principale du récit. Cette maison est l’endroit le plus important du livre.
Au fil du roman, leur habitation est décrite comme chaleureuse, familiale, avec des balançoires pour les enfants dans le jardin. C’est là que se tient Jean-Claude Romand lorsqu’il se fait passer pour malade pendant que Florence fait la lessive, le ménage et s’occupe des enfants. On peut déduire qu’il y a 2 étages, soit : celui du bas, avec une cuisine et un salon et l’étage supérieur comportant 3 pièces ; la chambre des enfants, leur chambre à coucher et une salle de bain séparant ces deux pièces. Le domicile semble refléter une connotation positive au début du roman avec une ambiance chaleureuse, même heureuse.
Cependant, à partir de la page 162, l’ambiance devient nettement plus négative et même terrifiante. C’est à ce moment-là que les meurtres produits à l’intérieur de la maison sont décrits.
Après s’être rendu à Paris et chez ses parents afin de les tuer également, il est finalement rentré chez lui où gisent encore les corps de sa femme et de ses enfants. A ce moment-là, on le sent anxieux et perdu. C’est pourquoi, une dizaine d’heures s’écoulent avant qu’il ne décide de commettre les derniers actes de cette tragédie, soit : mettre le feu à sa maison et tenter de se suicider à l’aide d’un flacon de Nembutal acheté il y a 10 ans.
Maison des Cottin (p. 12)
Endroit où Luc se rend afin de se sécher et de prendre conscience du drame qui vient de se dérouler. L’ambiance est glaciale, personne ne comprend ce qui se passe. Aucun n’ose dire un mot. On imagine ce cauchemar grâce à diverses indications contenues dans le livre telles que « leurs mains tremblaient, « sans oser se regarder ».
Maison de Luc et Cécile Ladmiral (p. 12, 18)
(p.