L'afrique
Le plus souvent, en histoire de l'art notamment, l'expression peinture académique recouvre les courants qui, après le Néoclassicisme et après l'apogée du Romantisme, dominent la peinture occidentale du milieu du XIXe siècle, sous l'influence des Académies d'Europe dédiées aux Beaux-Arts et en particulier de l'Académie des Beaux-Arts de Paris, alors la plus rayonnante. Ainsi, parmi les artistes emblématiques de la peinture académique, figurent les peintres français du Second Empire, Alexandre Cabanel, William Bouguereau et Jean-Léon Gérôme.
L'académisme est caractérisé par un goût très fort pour les thèmes historiques et le goût pour l'orientalisme. La peinture académique emprunte au néoclassicisme de David ou d'Ingres sur le plan thématique, stylistique autant que technique (glacis). Pour ses détracteurs comme Émile Zola, cet art est par ailleurs empreint du moralisme bourgeois de son époque et d'un sens jugé hypocrite de l'érotisme à l'inverse de Renoir qui était présenté comme un artiste plus authentique.
L' Académie royale de peinture et de sculpture fut créés en 1648, par Louis XIV dans le but de garantir aux peintres et sculpteurs le statut d'artiste qui leurs était alors contesté. Le peintre Charles Le Brun en prend la direction. Les Académies pronent alors une méthode radicalement nouvelle d'enseignement des Beaux-Arts. Celle-ci érige les œuvres de l'antiquité gréco-romaine pour modèle et repose essentiellement sur un concept dont les mots clés sont simplicité, grandeur, harmonie et pureté.
L'Académie se compose alors de deux sections : l'Académie de peinture et de sculpture, et l'Académie d'architecture. L' anatomie, la géométrie, la perspective et l'étude d'après le modèle vivant, constituaient les bases de l'enseignement préparatoire à la