L'aide humanitaire
- Ce succès inquiète cependant autant qu'il réjouit. Il expose les ONG concernées à de très fortes tensions
- Pour bien comprendre qui sont les acteurs, il conviendrait de déplacer l’éclairage sous différents angles. Il y aurait d’abord des journalistes, reporters, photographes, dont c’est le métier de rendre compte du monde, de porter leur regard au plus près et au plus juste de l’actualité. Il y aurait à l’autre bout des médias : le public, vous et moi, qui attendons d’être informés.
- Nos amis d’Haïti nous disent : la nuit c’est un moment pour pouvoir pleurer, trembler de peur ensemble, prier, chanter, reprendre des forces pour le lendemain, pour continuer à chercher ceux dont on n’a pas encore de nouvelles, pour être ensemble face à la mort. Au cœur de la nuit, reprendre des forces pour ensemble faire face au manque de nourriture, d’eau potable, de soins
- Le séisme qui a dévasté toute une partie d’Haïti et qui a causé plus de 200.00 morts avait attiré rapidement la sympathie sinon l’engagement de la communauté internationale. Quelques jours après, les principaux pays occidentaux ainsi que les grands organismes internationaux s’y trouvaient déjà soit pour apporter secours, soit pour répondre à des besoins de base comme par exemple la nourriture, le logement, la santé et l’eau potable.
Cependant, un mois après, l’aide humanitaire n’atteint toujours pas convenablement (ou comme souhaité) les plus nécessiteux. Cette situation provoque, ces derniers jours, des manifestations en cascade à Port-au-Prince et dans la plupart des villes sinistrées
- La capitale de Aceh, Banda (400 000 habitants), a été dévastée et dans les décombres des maisons détruites de nombreux corps n’ont pas encore été exhumés. Meulaboh, la deuxième ville de la région, a été pratiquement détruite. Très peu d’agences humanitaires y sont établies et la situation selon les médias