L'albatros
Baudelaire est un des poètes les plus célèbres du XIXe siècle né à Paris en avril 1821. C’est un poète romantique au début puis petit à petit il va moderniser ses œuvres. Il a définit les principes créateurs de la poésie moderne, du romantisme au symbolisme. Durant sa longue quête insatisfaite de la Beauté, il se voit constamment partagé entre l'extase et l'horreur de la Vie. En 1857 il publie les fleurs du mal. Le poète divise son recueil en six parties : les fleurs du mal, spleen et idéal, le vin, tableaux parisiens, révolte . Le recueil aurait dû s'appeler Les Limbes ou encore Les Lesbiennes seulement ces titres étant trop provocants il lui a été interdit de les publier sous ce nom. Son recueil s‘appellera donc « les fleurs du mal » . Le titre de son recueil est un véritable oxymore « les fleurs » amènent à penser à la pureté, la beauté, le bonheur, l’épanouissement, l’éclat … cela peut faire penser à la beauté de la femme, à la présentation d’une femme idéalisée dans la plus part de ses poèmes alors que le « mal » au contraire rapporte à la souffrance, la laideur, la peur, la misère, l’horreur ou encore sur un plan religieux, car Baudelaire est très religieux. Le « mal » correspond au démon, à l’enfer ce qui amène à penser à l’inaccessibilité de la femme idéalisée ceci est démontré par l’emploi de la comparaison de cette femme à une déesse donc un personnage non mortel ou encore à une muse qui représente l’inspiration du poète. Le titre annonce la partie « spleen et idéal » avec le contraste du dégoût de la vie et de l’idéalisation d’une chose ou d’une personne, entre autre dans les poèmes de Baudelaire c’est particulièrement l’idéalisation de la femme ou des paysages. Baudelaire veut mettre en valeur dans ses poèmes ce contraste entre la beauté et le mal, il veut démontrer dans ses poèmes qu’il y a de la beauté dans le mal . Le spleen est la mélancolie sans cause apparente