L'albatros

334 mots 2 pages
L’albatros est un poème écrit par Charles BAUDELAIRE en 1857 qui fait partie de son recueil Les fleurs du mal
Ce poème qui comporte quatre quatrains composés d'alexandrins avec des rimes croisées
Le poète quand il évoque l’image de l’albatros capturé (2e strophe – 3e strophe), il évoque aussi un être totalement étranger au monde qui l’entoure.
1) La parabole de l’oiseau poète :
• Une double comparaison : En un sens, l’albatros est personnifié car il s’agit du poète ; les trois premières strophes comparent l’albatros à un roi déchu (Vers 6). La dernière strophe explicite le symbole en faisant du poète un « prince des nuées ».

L’expression « sur les planches » (Vers 5) permet une réinterprétation : « le voyageur ailé » devient le poète et « les héros d’équipage » deviennent la foule, puis « les planches » deviennent le théâtre social.

• Le thème de l’élévation : La verticalité : _L’aspect aérien _Hypallage : exemple : vastes oiseaux des mers → oiseaux des vastes mers
Baudelaire souligne l’immensité des espaces (vers 1 et 2). L’enjambement, cette figure de style est renforcée au vers 2.
« Vastes oiseaux des mers »
La société est vus comme médiocre : il y a le monde d’en haut et le monde d’en bas, la comparaison entre les deux est différente. L’albatros est une victime (le poète est agressé (vers11, 12, 14, 15).
2) Un univers soumis aux tensions :
• Le jeu des antithèses : Le poème donne de l’albatros deux visions opposées : En vol l’oiseau est majestueux (une périphrase) mais au sol, il paraît ridicule ; il devient infirme.
L’assonance en « en-an » [an] (son) est associée à des mots dont le sens est négatif ou péjoratif et (en [ke] puis [gue)] à cause des sonorités désagréables.
• Le mouvement des phrases : Six phrases dont trois pour la troisième strophe. Le rythme est haché.
3) Les symboles d’une chute :
La chute du poète est suggérée par des symboles : il perd sa liberté, devient ridicule quand il est en dehors de son élément et

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