L'alcool chez les jeunes
Le plus difficile, c'est d'avoir le courage de reconnaître son alcoolisme. Souvent, il faut un «déclic» : accident de la route dû à l'ivresse, menace de divorce, risque de licenciement, relation de confiance avec son médecin, rencontre avec un ancien buveur...
La décision de s'arrêter entraîne un réel bouleversement dans l'existence. Sur ce sujet, il ne peut y avoir de discours moralisateur, mais seulement une approche humaine et compréhensive. Il ne s'agit pas d'interdire, mais seulement d'accompagner le malade alcoolique. Et le choix du thérapeute est un acte de liberté. Toutefois, le sujet a besoin d'entendre un discours clair... La personne qui devient «abstinente» n'est plus la même. L'abstinence demande du temps, un retour de confiance en soi, la volonté de ne plus boire d'alcool, sans quoi c'est la rechute. La personnalité de l'abstinent, le contexte familial et social, la qualité du suivi, l'amitié rencontrée dans les associations comptent bien plus pour une abstinence réussie que toute médication... Le langage de l'amour, c'est de communiquer avec sa tête, son coeur et son corps. Et la santé n'est pas seulement une absence de maladie ou d'infirmité, mais un état de bien-être physique, mental et social.
Qu'est-ce qui peut éloigner un jeune de l'alcool ? Outre l'importance du dialogue et de l'environnement, le vrai levier, c'est le BONHEUR. Si, en ne buvant plus, le jeune est réellement heureux, c'est gagné : il peut devenir un homme libre !
3. On peut lutter
Un certain nombre de structures tentent d'apporter la réponse la plus adaptée : unités hospitalières d'alcoologie, centres d'hygiène alimentaire et d'alcoologie, centres de cure