L'allemagne d'hitler révisions
L’Empire allemand s’est effondré au début de novembre 1918, l’empereur Guillaume II a abdiqué le
9 novembre 1918 laissant le pouvoir au SPD qui proclame aussitôt la République. Tous n’acceptent pas la défaite, l’armée répand la légende du « coup de poignard dans le dos ».
L’armée défile à Berlin comme si elle avait été victorieuse. Elle accuse la gauche, SPD et Spartakistes d’avoir précipité la défaite. Les Spartakistes croient le moment venu de faire la Révolution, ils fondent le
KDP ou parti communiste allemand en janvier 1919 et déclenche une insurrection à Berlin. Celle-ci est écrasée lors de la Semaine sanglante (5 - 12 janvier 1919) par l’armée et le SPD ; les chefs spartakistes
Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg sont éliminés. La réconciliation entre l’armée et le pouvoir semble effective, en réalité elle est superficielle : l’armée reprochera toujours au nouveau régime d’avoir ratifié le « Diktat de Versailles ».
Une assemblée constituante, élue en janvier 1919 se réunit à Weimar que l’on pense plus calme que
Berlin. En juillet 19, la Constitution de la République de Weimar est adoptée. Tous les opposants reconnaîtront au régime une tache originelle impardonnable : être né de la défaite. L’Allemagne devient une république fédérale et parlementaire.
En Allemagne, la République de Weimar est contestée. Son crime, aux yeux de l’opinion nationaliste est d’avoir ratifié le Diktat de Versailles.
Jusqu’en 1923, la République de Weimar s’appuie sur une coalition de centre gauche rassemblant le
Zentrum (Centre Catholique), le DDP (parti démocrate), et le SPD (parti social-démocrate). Après 1924, le DVP (Deutsche Volkspartei) ou parti populaire de Stresemann se rallie à la République.
L’opposition au régime vient des extrêmes :
A droite, le Parti National Allemand DNVP, monarchiste, luthérien et soutien des grands propriétaires fonciers et de l’armée.
A gauche, le KDP ou parti