L'allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans le Livre VII de La République. Elle met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une demeure souterraine qui tournent le dos à l'entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d'objets au loin derrière eux. Elle expose en termes imagés la capacité des hommes à accéder à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance.
Sommaire [masquer]
1 L'allégorie de la caverne
1.1 Un premier décryptage
1.2 Contexte et rôle de cette allégorie dans La République
1.3 Allégorie ou mythe ?
1.4 Origine du texte
1.5 La Cité à l'époque de Platon
2 L'allégorie comme exposé de métaphysique
2.1 L'accès au réel, le mouvement ascendant
2.2 Allégorie de la caverne et ontologie platonicienne
3 L'allégorie comme leçon sur les devoirs du philosophe
3.1 Le mouvement descendant
3.2 Autorité, soumission et pouvoir
3.3 Une allégorie intemporelle
3.4 Une allégorie du déni de réalité
3.5 Une allégorie du conditionnement ?
3.6 Une allégorie de l'art pédagogique
3.7 L'exigence platonicienne, un élitisme aristocratique ?
4 Versions modernes de l'allégorie de la caverne
4.1 Littérature et bande-dessinée
4.2 Cinéma
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Liens externes
6.2 Bibliographie
L'allégorie de la caverne[modifier]

Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ils n'ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. « C'est à nous qu'ils sont pareils1! »
Que l'un d'entre eux soit libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d'abord cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Il souffrira de