L'amour dans germinal
L'intrigue amoureuse réunit, autour de Catherine, Chaval et Etienne, et les mets ainsi en situation de rivalité. Cette rivalité est de plus, déjà annoncée au début du roman par l'hostilité de Chaval pour Etienne.
A la lutte pour l'amour de Catherine se superpose une lutte politique. En effet, Zola fait de Chaval et Catherine des non-grévistes (IV. 3) afin que l'opposition entre Etienne et son rival atteigne son paroxysme (VI. 3).
L'intrigue amoureuse et l'intrigue sociale se lient, Chaval est doublement jaloux d'Etienne. Ainsi, Chaval joue les briseurs de grèves et les provocateurs. Alors a lieu le second affrontement entre Chaval et Etienne.
La situation décrite correspond à une situation triangulaire : Chaval a pris possession de Catherine symboliquement en l'embrassant, puis physiquement plus tard, et tout cela devant Etienne. Elle est et reste alors sa maîtresse . Cependant, la situation triangulaire est présente à chaque instant. En effet, Catherine pense tout de même à Etienne : "l'ombre d'un autre homme, du garçon entrevu le matin, passait dans le noir de ses paupières closes". Le désir réciproque entre Catherine et Etienne est construit sur la même structure psychique que la relation entre Jeanlin, Lydie et Bébert. Ce désir reste insatisfait à cause de Chaval, qui a embrassé Catherine devant Etienne, tout comme le désir réciproque entre Lydie et Bébert, non assouvi à cause de Jeanlin, qui caresse lydie sous les yeux de Bébert. Plusieurs sentiments entourent l'amour d'Etienne pour Catherine. Tout d'abord, il y a le sentiment d'interdit. En effet, dans une scène du roman, Catherine est comme "morte", c'est dire qu'un interdit pèse sur cet amour, qui ne peut être vécu que dans l'angoisse. De plus, l'interdit de l'amour entre Catherine et