L'amour dans le roman
Or, d’après Stendhall, le roman est un « mirroir que l’on promène sur le chemin » de la vie. Il est donc le reflet de nos grandeurs, comme celui de nos petitesses. Ainsi, de part sa vision de l’amour, le romancier porte un certain regard sur l’homme et la société. Nous nous proposons donc d’étudier en quoi ce regard est révélé par la représentation de l’amour.
Nous verrons, dans un premier temps, en quoi la représentation que fait le romancie de l’amour témoigne de son avis sur la société ; ensuite dans un deuxième temps, en quoi elle est aussi le témoind de son opinion sur les hommes et enfin, dans un troisème temps, en quoi l’amour peut être le reflet d’un nouveau idéal.
Il est souvent dit que le genre du roman est en rapport étroit avec la réalité de l’époque à laquelle il a été écrit. Ainsi, il témoigne et rend compte de cette réalité. Le romancier, alors réduit au simple rôle de témoin, se sert de romans d’amour pour décrire leur société. Maupassant, par exemple, dans Une vie, Jeanne, l'héroïne, fraîchement sortie du couvent, et nourrie des contes romanesques hérités de sa mère, se marie avec un homme, séduisant, qu'elle croit amoureux; Or, les infidélités de ce dernier sont très vite révélées, mais le poids des conventions sociales, écrasantes au XIXème fait que Jeanne est obligée d'accepter sa condition de femme,