L'amour dans phèdre
Selon la légende
Phèdre est une princesse crétoise, petite-fille du Soleil. Elle est également la fille de Minos, roi de Crète. Mais elle est surtout la descendante d’une race maudite. Depuis que le Soleil, son grand-père, a révélé, en les éclairant de ses rayons, les amours illégitimes de Mars et de Vénus, cette dernière poursuit d’une haine implacable la lignée de son dénonciateur.
Pour se venger, Vénus à d’abord rendu la mère de Phèdre (Pasiphaé) amoureuse d’un taureau dont elle eut un enfant monstrueux : le Minotaure (corps d’un homme avec une tête de taureau).
Ensuite Vénus s’en est prise à Phèdre en la faisant tomber amoureuse de son beau-fils : Hippolyte. Cette passion conduira Phèdre à se suicider.
[...] Le mot fuir dans le texte de Racine revient souvent. Quand Phèdre lui avoue son amour pour lui il éprouve une certaine répulsion à son égard. Plus tard dans la pièce il refusera même de lui parler. Quand son père l’accuse il se défend dignement mais ne dénonce pas la coupable car elle est la femme de son père. Son obéissance et sa noblesse d’âme ne lui évitent pas un destin affreux. Il demeure l’exemple du héros calomnié, faisant trop confiance aux divinités car il pensait que les dieux ne permettraient pas la mort d’un innocent. [...]
[...] Mais au retour de Thésée, Phèdre est épouvantée à l’idée que son mari puisse découvrir la vérité. Elle s’est arrangée par l’intermédiaire d’Oenone pour faire croire à Thésée que c’est Hippolyte qui est tombé amoureux d’elle. Phèdre apprend par la suite qu’Hippolyte aime Aricie et son côté jaloux apparaît très rapidement en elle, ce qui achèvera sa destruction physique mais aussi psychique. Cette nouvelle montre à Phèdre qu’Hippolyte ne fuit pas l’amour mais elle ! L’existence lui devient un véritable supplice. [...]
[...] Selon Racine : C’est une femme dévouée, maternelle et maudite. Elle est la confidente de Phèdre et fut sa nourrice. Elle est donc un peu