L'amour
L’espoir, l’illusion, l’envol, le bonheur puis l’immuable cassure sont les phases de l’amour décrites dans le bal de Sceaux et la maison du chat-qui-pelote. Ces deux nouvelles, écrites par Honoré de Balzac, écrivain romantique du 19ème siècle, ont été commentées par Roland Chollet ainsi : «Une union étroite entre deux êtres, époux ou amants, garantie au début par un amour partagé, ne tarde pas à s’effriter sous l’action de forces étrangères au sentiment qui en semblait l’âme. » Les pressions exercées ne provoquent-elles pas au contraire un affermissement des liens entres ces deux êtres ? Définissons d’abord en quoi consistent ces forces. Puis de quelle manière elles peuvent effriter un lien amoureux. Et pour finir comment l’amour peut il résister et même se raffermir face à ces forces ?
Les forces étrangères sont : notre famille, nos amis, nos proches, la société, notre rang social. Car nous créons des liens avec eux, et nous avons peur de leur regard, nous nous intéressons à ce qu’ils pensent. En témoigne l’exemple d’Emilie de Fontaine (le bal de Sceaux), qui va, pour ne pas décevoir ses parents et ne pas avoir à supporter les moqueries de la noblesse, refuser de se marier avec l’homme parfait pour elle.
L’amour peut s’effriter sous l’action des forces étrangères. En effet si un couple n’a pas de point commun ou de but à partager, l’amour va s’estomper au profit d’une personne nous ressemblant plus, ayant les même buts, la même vision du monde. L’exemple d’Augustine et de sa sœur Virginie dans « la maison du chat-qui-pelote » est caractéristique. Virginie s’occupe avec son mari de la draperie, ils vivent un amour qui leur vaut : «un bonheur égal sans exaltation, il est vrai, mais aussi sans orages. » Alors qu’Augustine
Un amour partagé est une réelle garantie face à ces forces étrangères. En effet car comme l’explicite très bien 1 corinthiens 13:7 (la Bible) : « L’amour supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout.» De